La formation a commencé depuis plusieurs semaines en ligne avec Djia Mambu, journaliste et critique de cinéma belgo-congolaise. Elle a travaillé pour Radio Canada et collabore avec plusieurs rédactions dont Africultures, Africiné ou encore le JT Afrique de TV5 Monde.

Comment évaluer, apprécier de manière subjective une œuvre cinématographique? C’est le pari de l’atelier d’initiation à la critique cinématographique initié par l’Association Ecran Bénin en prélude à la deuxième édition du Festival International du Film de Femme de Cotonou (FIFF) et dirigé en présentiel par Charles Tesson, ancien directeur de la Semaine de la Critique du festival de Cannes et professeur d’histoire du cinéma.

Deux communications sont au centre des travaux de cet atelier de formation. La première est relative à la phase théorique. Il s’agit de donner les armes essentielles aux participants de cette rencontre, afin qu’ils puissent bien aborder une production cinématographique.

Selon le formateur Charles Tesson, le critique doit avoir la capacité d’analyser et interpréter le film, à travers sa production, en tenant compte des contours et des techniques du cinéma. Pour lui, le seul moyen de devenir un bon critique est de lire beaucoup de critiques, de suivre les films et de se cultiver. En gros, le critique doit être curieux.

La deuxième communication met les participants en situation pratique.  Individuellement, ils sont conviés à suivre les films en sélection, dans le but de rédiger les articles.

Les articles rédigés par les nouveaux participants seront publiés sur www.ecranbenin.net

Baruch Spinoza FAGNON

Cet article a été rédigé dans le cadre de la formation des critiques de cinéma à l’occasion de la second édition du Festival de Films de Femmes de Cotonou (8-12 février 2022)