, Lica DANGNIVO et Flora DONGBEHOUNDE : les jeunes fleurs du cinéma béninois au féminin

Elles sont jeunes mais surtout pétries de talents. Ne soyez pas surpris d’entendre ces noms retentir dans quelques années sur des productions cinématographiques de grande envergure.

A peine débutent-elles leur carrière, qu’elles font déjà parler d’elles à travers leurs différents films d’école. Lica Mariélie DANGNIVO, scénariste, réalisatrice, et comédienne a été sacrée Grand prix Djimon HOUNSOU à la 4ème édition des Ciné 229 Awards avec sa fiction de 13 min, Chassé-croisé. Un prix qui lui permet d’effectuer actuellement un stage tous frais payés en Côte d’Ivoire, sur La Dernière Voix, une série produite par Plan A du grand réalisateur ivoirien Alex Ogou.

Le célèbre réalisateur ivoirien Alex OGOU et Lica sur la production de sa nouvelle série à Abidjan

        Flora Agnon DONGBEHOUNDE quant à elle, se démarque cette année au grand rendez-vous du cinéma africain « FESPACO » en décrochant le prix de la meilleure jeune réalisatrice de l’Afrique de l’Ouest avec son film Intraduisible décision.

Flora lauréate au FESPACO 2021

       Toutes deux sont diplômées de l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (ISMA). Et plus qu’une passion, le cinéma représente pour ces jeunes dames la matérialisation à travers l’image et le son, des différentes facettes de la vie aussi drôles que tragiques ou effrayantes soient-elles. Flora ajoute avec grande perspicacité « …je me vois dans une démarche assez singulière. Les œuvres que je propose s’inspirent de faits réels avec une touche de folie qui m’est propre ».

Affiche du film Intraduisible décision de Flora Dongbehounde

        Ah ! Ces filles ! De vraies guerrières optimistes et prêtes à tout pour se faire un nom et laisser des traces. Pleine d’ambition, Lica veut surtout pouvoir un jour devenir une directrice d’écriture, réaliser un « Invisibles » ou pourquoi pas un « Titanic » et s’améliorer chaque jour un peu plus. Véritable engagée pour des causes bien précises, Flora, elle, voudrait, pouvoir s’élever à l’échelle internationale afin d’être une voix qui lutte pour la valorisation du patrimoine humain. 

Lica sur un plateau de tournage

        Le cinéma féminin au Bénin est en bonne marche, radieux avec beaucoup de talents et de figures féminines dans les différents corps de métier. Elles ont compris il y a bien longtemps que leur place n’est pas qu’à la cuisine, pour paraphraser les dire de Lica. On ne saurait en douter puisqu’elles sont elles-mêmes des preuves vivantes de l’image que laisse transparaitre peu à peu le cinéma béninois en l’occurrence celui féminin.

Nelly Behanzin

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